03/11/2021

Lors du dernier conseil municipal, vous avez annoncé la future remise en service de l’éclairage public la nuit. Qu’est-ce qui motive cette volonté ?
Après avoir changé 40 % des lampes de nos candélabres par la technologie Led moins énergivore que les précédentes lampes à incandescence, la commune a réduit le coût de sa consommation d’électricité. Aujourd’hui, pour le confort et la sécurité des Arnolphiens, il nous semble nécessaire de redonner de la lumière à nos nuits. Néanmoins son retour ne sera pas instantané, il nécessite d’abord quelques interventions techniques.

Notre commune a accueilli le Bus Job Insertion et le Bus Santé Femmes. Ne trouvez-vous pas que ce moyen de procéder est un bien pâle palliatif à la perte des services publics au sein des petites villes ?
Pas du tout. Notre commune n’a jamais eu, à ce que je sache, d’agence Pôle Emploi ni d’un endroit gratuit pour faire tester sa vue, son audition, rencontrer un médecin, un psychologue ou un avocat.  Ce n’est en rien un palliatif, mais bel et bien des services supplémentaires apportés à une population en quête de soutien et d’aide. Très attachée aux services apportés à la population et d’autant plus auprès de celle fragilisée, j’approuve pleinement ces initiatives du Département.

Dernièrement des Arnolphiens se sont émus de la situation très précaire d’une personne sans domicile fixe. Quelle a été la position de la mairie ?
Notre action est limitée en pareilles circonstances. Néanmoins l’intervention du CCAS de la commune a permis de l’accompagner pour qu’elle puisse passer une nuit au chaud, dans un premier temps, et qu’ensuite elle regagne, comme elle le souhaitait, sa région natale.

La commune dispose d’un logement d’urgence. Suite à des dégradations il vient d’être rénové entièrement, des peintures à la plomberie en passant par la mise en place d’un nouveau mobilier. Pour parer à l’urgence il peut accueillir une famille de 4 personnes.
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Je ne veux pas terminer cet entretien sans avoir une pensée émue et respectueuse pour Madame Léonne Pastourel, notre doyenne, qui nous a quittés à l’âge de 102 ans le 18 septembre dernier. C’est un peu de la mémoire de notre commune qui est partie. Cette mémoire est pourtant si précieuse pour comprendre ce qui a été fait afin d’ajuster notre développement à l’histoire de notre bourg.

Joëlle Jégat,
Maire de Saint-Arnoult-en-Yvelines