26/04/2022

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L’annonce d’une étude d’un pôle scolaire a soulevé bien des interrogations chez une partie des Arnolphiens. Réponses.

Pourquoi cette étude se nomme pôle scolaire ?
C’est simplement parce que nous étudions tout ce qui touche de près ou de loin à l’éducation des enfants, comme les bâtiments des écoles, les parkings, les accès, les cantines, la circulation, la sécurité, l’évolution de la population, les nouveaux besoins des enseignants, les équipements sportifs et les cours d’écoles…
Cette étude porte sur 3 grands principes :
La sécurité, l’environnement et la flexibilité des bâtiments publics.

La sécurité
La première approche a été la volonté de déplacer le centre technique de la ville situé entre le collège G. Brassens, l’école élémentaire Guhermont et une zone pavillonnaire.
Cet emplacement historique ne sera pas conservé pour des raisons évidentes de sécurité et de nuisances pour les riverains et le déplacement est envisagé vers la zone d’activité des Corroyés.
L’étude ou l’audit portera sur la sécurité des enfants dans l’école, dans la cour, à la cantine et dans les déplacements effectués par les enfants pour se rendre, accompagnés ou non, dans les établissements scolaires.

L’Environnement
La technologie permet aujourd’hui de moins consommer d’Énergie et la mairie se doit d’investir pour transformer nos équipements pour diminuer les factures de fonctionnement. Nous devons remplacer les énergies fossiles par d’autres énergies, mieux isoler nos bâtiments, pour diminuer notre impact carbone et conserver le confort que nous devons aux enfants, aux personnels intervenants et aux enseignants.

La flexibilité des bâtiments publics
Il n’est pas prévu que notre population augmente brutalement même si les demandes de l’état sont importantes. En considérant la durée des travaux et l’espace disponible pour les nouvelles constructions, il est difficile de croire que sur les 10 prochaines années nous dépassions 50 logements supplémentaires par an en moyenne, même si de nombreux projets vont débuter cette année ou l’an prochain.
Cependant nous devons nous projeter sur 25 ans et nous poser toutes les questions nécessaires pour envisager les évolutions futures.

Il ne sera pas concevable d’imaginer des bâtiments publics sans flexibilité, sans une utilisation optimisée. Certaines installations ne sont actuellement utilisées que 25 % du temps. Même si l’on ne peut pas partager toutes les installations pour des raisons évidentes d’équipements et de saisonnalité, il faut se poser la question à chaque projet, c’est économique et citoyen. Tout ce que nous devons réaliser devrait aller dans ce sens.

L’implication de tous, des usagers à l’État
Dans toutes ces hypothèses les différents acteurs seront concertés dès qu’il y aura des solutions proposées : l’État, la Région, le Département, Rambouillet Territoires, l’Éducation Nationale, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves, les habitants, les élus, les services communaux (restauration, scolaire, entretien…).