26/11/2021

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L’arbre est un maillon indispensable à la biodiversité. Il transforme le dioxyde de carbone en oxygène, offre le gîte et le couvert à de nombreuses espèces, régule la température de l’air, filtre l’eau puis produit bois et fruits. En planter, c’est préserver notre environnement.

Planter un arbre en ville c’est mettre en route toute une chaîne de compétences et d’entreprises, locales de préférence : le pépiniériste, l’entreprise fournissant terreau, amendement et petit matériel mais aussi tracteurs et autres pelleteuses, les services techniques des espaces verts avec leur savoir-faire pour planter, entretenir et surveiller la croissance, les élagueurs, tous les acteurs de la transformation du bois et nous tous qui utilisons cette matière première.
Même si les conditions en ville entraînent des contraintes pour l’arbre, comme un sol pauvre et artificialisé, un manque d’eau, il s’épanouit à sa manière, respire et transpire.
L’arbre dans la ville représente un formidable outil qui permet à la fois d’atténuer l’impact des émissions de gaz à effet de serre résultant des activités humaines, mais également de réduire l’effet de l’îlot de chaleur urbain voire de créer un Îlot de fraîcheur. Sa présence met du baume au cœur, apaise et est vitale pour le bien-être des habitants.
À Saint-Arnoult, la forêt nous entoure. C’est une chance formidable et un échappatoire
pour tous. Les Arnolphiens vivent en ville ou quittent leurs zones
pavillonnaires pour rejoindre le centre-ville y faire les courses ou
d’autres activités.
Il est donc appréciable d’avoir des arbres en alignement le long des routes, ainsi que des parcs, des petits espaces verts et arborés là où c’est possible.

Comment ce patrimoine végétal est-il géré par le service des Espaces verts de la Ville ?
Il y a bien sûr les arbres hérités du passé. Ils portent l’histoire plus ou moins lointaine de notre ville. Mais il y a aussi tous ceux qui représenteront l’avenir, entourés de réflexions multiples imposées par le XXIe siècle.
Aujourd’hui les plantations sont « raisonnées ». Les arbres sont choisis pour leur résistance, leur capacité d’adaptation au lieu (type de sol, ensoleillement, urbanisation proche…) et leur capacité à attirer toute une vie animale et végétale connexe.
La saison de plantation se situe de novembre, la meilleure époque, jusqu’en mars. Période durant laquelle l’arbre est au repos et sera plus apte à supporter la transplantation. Il fleurira peut-être au printemps suivant, selon son âge et sa reprise végétale.
Lorsque l’arbre grandit, il faut l’entourer, le surveiller et parfois intervenir. L’arrosage par exemple est primordial les premières années, tout comme l’entretien de la cuvette d’arrosage et la surveillance sanitaire.
Au fur et à mesure de sa croissance viennent les aspects sécuritaires et parfois esthétiques, initiant des élagages et des abattages. Et il faut alors le remplacer ou créer de nouveaux sites arborés !
Les immenses surfaces bétonnées sont à oublier. Aujourd’hui on replante des arbres sur d’anciennes structures. Ainsi parkings et parvis ont une physionomie différente et ne sont plus entièrement imperméables. On végétalise aussi les murs et les toits.
Les arbres et les aménagements urbains s’inscrivent dans la même temporalité : de cinquante à une centaine d’années voire plus. Quand on plante un arbre c’est pour les générations suivantes.
Il est donc aujourd’hui nécessaire de penser conjointement plantations et infrastructures bâties en considérant les mobilités douces, les espaces verts, ou artificialisés et de trouver un équilibre juste et durable.
À nous d’inventer nos arbres !
Un arbre urbain n’est pas un arbre de plein champ ou un arbre forestier. Même planté dans des conditions optimales, il développe des facultés d’adaptation complexes afin de croître, étaler son houppier et ses racines. L’arbre en ville est choisi pour sa rusticité, son esthétique, en fonction de l’emplacement qui lui sera destiné. Il peut sembler « domestiqué » mais il laissera tomber ses feuilles, perdra des branches et lâchera parfois des crottes d’oiseaux voire sera allergène comme le bouleau...
Malgré tout cela, il reste notre allié offrant de multiples attraits, il doit bénéficier de l’attention et du respect des riverains.

49 nouveaux arbres pour la coulée verte
Depuis le skate-parc jusqu’au centre de secours des pompiers, les 20 robiniers malades et abattus de la rue Jean Moulin ont laissé place à une cinquantaine de nouveaux arbres plantés par les services techniques juste avant la Sainte-Catherine. Ces arbres de qualité ont été choisis un à un avec le concours et les conseils de la pépinière Thuilleaux (Chevreuse) spécialiste yvelinoise de la production des grands arbres.
Tous sont caractérisés par leur intérêt esthétique, une floraison généreuse et une fructification intéressante pour nombre d’espèces animales en particulier les insectes pollinisateurs et les oiseaux.
Un alignement d’arbres, merisiers, marronniers à fleurs rouges et fruitiers d’ornement, a pris place le long de la rue, agrémenté de genêts.
Les surfaces en herbe ont été plantées d’essences variées, sauf la partie qui jouxte le skate-parc qui restera vide en prévision de l’installation de deux buts de football.
Un passage médian a été préservé en vue d’une future voie douce dont le projet est à l’étude.
L’an prochain, des haies à floraison variée seront installées le long des enceintes du site des gendarmes et des pompiers.
Sur toute cette surface le stationnement n’est plus possible. La nature a repris ses droits afin d’offrir aux Arnolphiens un espace de détente et de promenade proche du centre ville.

Les nouveaux arbres
- Aesculus carnea (marronniers rouges)
- Prunus sp. (différentes espèces et variétés)
- Pyrus sp. (poiriers d’ornement)
- Malus sp. (pommiers d’ornement)
- Sorbus sp. (sorbiers des oiseleurs)