Économie locale

Diplômé en 2019 d’un master en archéologie et géographie, choix d’orientation motivé par le rêve de tout gamin de se lancer dans des fouilles, c’est finalement vers un métier manuel que prend la direction de la toute jeune carrière de Théophile Philippot, 25 ans. « Après mon mémoire sur la vallée de la Rabette pour retracer son évolution sur les 100 000 dernières années, j’avais la possibilité de poursuivre mes études vers une thèse. Finalement, ayant goûté trois ans auparavant à la forge, j’ai décidé de me donner la chance de réussir dans la coutellerie, par passion, mais aussi par crainte que la théorie de la recherche ne laisse plus la place au plaisir de concevoir avec mes mains. Je me donne 3 ans pour me dégager un salaire. Je trouve qu’il y a du sens à se tourner aujourd’hui vers un métier qui mérite d’être remis au goût du jour ». C’est ainsi que Théophile justifie son choix professionnel. Pour mener à bien ce projet, le jeune arnolphien a exercé ces deux dernières années le métier de bûcheron paysagiste, afin de financer les travaux de rénovation de la forge située sur la propriété familiale. Aujourd’hui, il fabrique donc des couteaux depuis la lame  au manche, avec du bois du sud-Yvelines voire de cervidé, jusqu’à son étui en cuir.

La « Coutellerie Philippot » devrait être présente sur le marché dès ce mois de novembre, une fois toutes les démarches administratives menées. La forge quant à elle, est prête !

Instagram : theophilippot - Contact : 06 41 67 99 84.