02/02/2021

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Stress, pollution, individualisme et aujourd’hui confinement en appartement sont autant de désagréments propres aux grandes villes. Ils incitent les citadins à préférer la vie à la campagne ou plutôt dans des petits bourgs. Une aubaine pour le secteur de l’immobilier.

Contrairement à l’idée reçue, la campagne ne fait pas rêver les citadins, trop attachés à leurs services de proximité : écoles, commerces, bureau de poste, associations sportives et culturelles. Mais lorsque les confinements s’enchaînent, l’habitant des villes envie celui des champs. Il se décide alors à acquérir un pied à terre avec jardin mais en s’assurant de la proximité des services, en lisière de nature et à la portée du réseau autoroutier pour rejoindre les grosses agglomérations et son lieu de travail. 
Cette situation profite au marché immobilier du Sud-Yvelines et plus particulièrement à celui de notre commune. « Je ne dirais pas que le confinement a attiré plus de Parisiens à Saint-Arnoult. Mais ce qui est sûr est que la crise sanitaire a précipité les acheteurs de tous horizons à concrétiser leur projet immobilier. C’est le moment. D’ailleurs, il n’y a plus de moment idéal pour acheter. Depuis le mois de mai, c’est l’euphorie. La première quinzaine de janvier devrait se solder, pour notre agence, par trois acquisitions. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vendu un bien destiné à devenir une résidence secondaire », affirme Sébastien Picard, de Saint-Arnoult Immobilier, présent sur la place depuis 2006.

Qui vend ?
Une maison sur deux à vendre est la conséquence d’un divorce. 
Preuve qu’il fait bon vivre sur notre commune, les ex-conjoints y restent, d’abord en location, puis ensuite certains achètent un autre bien. La côte Atlantique attire nos retraités, alors que d’autres optent pour plus de services encore, notamment pour les soins et le réseau de transport en commun et choisissent alors des communes comme Rambouillet. Et s’ils pouvaient emmener avec eux le côté convivial de notre commune, ils le feraient. 

Qui achète ?
L’acheteur type est bien souvent une famille qui s’agrandit et profite de la naissance du petit dernier pour quitter sa location et acheter une maison dans une commune avec les écoles à proximité, ou alors un couple issu d’une grande ville de la région parisienne qui aspire à un peu plus de verdure pour passer sa retraite. Nous avons toujours également les foyers qui s’installent à l’occasion d’une mutation professionnelle. 

Hausse des prix ? 
Lors des confinements les gens ont eu le temps de consulter les ventes en ligne. Il y a plus de demandes que d’offres. Pour autant, on ne constate pas de hausse des prix, mais les maisons se vendent au prix du marché. Sitôt un bien est rentré en agence, qu’il est acheté.