03/11/2020

Y aura-t-il une seconde vague ou non ? Cette question qui aura partagé tant de spécialistes durant des semaines n’est plus d’actualité. Le virus est bel et bien présent dans notre quotidien.

527 morts en 24 heures ! C’est le chiffre communiqué mercredi 28 octobre par le Président de la République en préambule à l’annonce d’un reconfinement du pays dès le vendredi 30 octobre. Une démarche déjà entamée quelques jours plus tôt par le Pays-de-Galles et l’Irlande. 
Le taux de contamination au SARS-Cov-2 est en hausse constante dans toute l’Europe. Face à la recrudescence des cas de contamination à la Covid-19, non plus sur une ou deux régions françaises, mais sur l’ensemble du territoire, au risque de saturer notre système de santé par le manque de places d’hospitalisation et de soignants, le Gouvernement avait d’abord décrété un couvre-feu. Partiel sur l’Île-de-France et 8 métropoles dès le 17 octobre, il s’était étendu à 54 départements 5 jours plus tard, pour finalement se transformer en un confinement à tout le pays dès le vendredi 30 octobre. 
Tenant compte des enseignements du confinement du printemps dernier, celui-ci préserve davantage l’économie du pays et le système scolaire. Voir ci-dessous.
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- Crèches, écoles, collèges et lycées restent ouverts avec protocoles sanitaires renforcés.
- Universités et établissements d’enseignement supérieur fermés et les cours se suivent en ligne.
- Ehpad et maisons de retraite : visites autorisées.
- Guichets des services publics ouverts.
- Cimetières ouverts.
- Parcs et jardins ouverts et accessibles dans la limite d’1 km de votre domicile avec attestation de déplacement.
- Rassemblements publics interdits.
- Établissements recevant du public non-indispensables fermés.
- Bars et restaurants fermés.
- Frontières intérieures à l’espace européen ouvertes.
- Ports et aéroports : test rapides obligatoires pour toutes les arrivées.
- Télétravail généralisé.
- Capacité des hôpitaux portée à 10 000 lits de réanimation.
- Usines, exploitations agricoles, BTP : poursuite de l’activité.
- Pertes des entreprises fermées administrativement prises en charge jusqu’à 10 000€/mois.
- Chômage partiel pour les salariés et employeurs qui ne pourront pas travailler.
- Indépendants, commerçants, TPE et PME : un plan spécial va être préparé.
- Réévaluation du dispositif tous les 15 jours.