21/11/2025
La nature n’a pas besoin de la main de l’Homme pour prospérer, bien au contraire. Mais en milieu urbain, chacun apprécie de pouvoir profiter d’espaces naturels réaménagés pour répondre à ses usages et à ses besoins. C’est dans cet esprit que la commune a conduit, ces dernières années, un vaste programme de réhabilitation du parc de l’Aleu, un espace créé au début du siècle dernier.
Nous aimons parcourir la nature librement, mais cette liberté s’accompagne souvent d’attentes en matière de confort, de sécurité et de qualité de déplacement. Les aménagements réalisés dans le parc ont ainsi été pensés pour conjuguer accueil du public et respect de la faune et de la flore.
Les trois premières phases du programme ont permis :
- À l’étang de retrouver son niveau par l’installation d’un nouveau moine, et de stabiliser ses berges grâce au fascinage. Un radeau végétalisé y offre désormais refuge aux poissons et aux oiseaux.
- Aux sentiers d’être rénovés pour des promenades plus confortables et accessibles à tous, avec également la création de places de stationnement PMR.
- L’installation de bancs et de tables de pique-nique pour favoriser les moments de détente.
- La sécurisation du site, effectuée chaque année pour prévenir les risques liés aux arbres fragilisés, notamment les frênes touchés par la chalarose, ou ceux tombés à la suite d’aléas climatiques (tempêtes, sécheresses, fortes pluies).
- La plantation de nouveaux végétaux (arbres, arbustes, bulbes), la préservation des zones de non-tonte et des prairies à fauche tardive, ainsi que la renaturation des berges de la Rémarde, en collaboration avec la GEMAPI.
- Le maintien de totems d’arbres afin de conserver une mosaïque de bois mort, indispensable à la biodiversité.
- L’installation de panneaux d’accueil à chacune des cinq entrées du parc.
LA QUATRIÈME ET DERNIÈRE PHASE
L’année 2025 marque l’achèvement du programme avec une ultime phase d’aménagements comprenant :
- La réfection de 320 mètres de barrières en bois le long du parking, côté complexe sportif ;
- L’achèvement de la rénovation des sentiers PMR ;
- La réfection en cours du pont en arche, réalisée par les services techniques ;
- La poursuite de la sécurisation du site, notamment par l’abattage de frênes fragilisés et l’élagage de certains sujets ;
- La plantation d’une quinzaine d’essences à l’automne ;
- La finalisation, avant implantation, d’un parcours pédagogique et d’un sentier des arbres, développés avec l’appui d’une étudiante, de spécialistes de la faune et de la flore et des agents de la GEMAPI.
AUTOMNE 2025 : DES COULEURS ET DES FORMES
Des abattages sécuritaires seront réalisés en cette fin d’automne, principalement sur les frênes, fortement touchés par la chalarose.
Cette maladie, causée par le champignon Hymenoscyphus fraxineus, progresse sur le territoire depuis 2009. Elle entraîne un dessèchement des rameaux, l’apparition de taches sur les feuilles et un dépérissement général de la couronne. Un frêne atteint peut mourir en quelques années, d’où la nécessité d’intervenir pour garantir la sécurité des usagers du parc.
DE NOUVEAUX SUJETS POUR ENRICHIR LA FLORE
Les arbres abattus seront remplacés par des essences locales ou ornementales, choisies pour leur adaptation au site et leur diversité de formes et de couleurs. Leur plantation, réalisée par le service Espaces verts, représente un investissement de 4 113,90 € pour 15 sujets âgés d’une dizaine d’années. Une dépense destinée à garantir la pérennité, la sécurité et l’esthétique du parc.
Les nouvelles plantations comprendront :
- Fagus sylvatica 'Pendula', hêtre pleureur, un arbre marcescent à port pleureur et étalé, atteignant 15 m de hauteur. Son feuillage vert-clair vire au jaune-orangé à l'automne.
- Betula pendula, également connu sous le nom de bouleau verruqueux, est un arbre caduc de la famille des Bétulacées, typique des campagnes françaises.
- Cedrus atlantica 'Glauca Pendula', ou cèdre bleu pleureur, est un conifère persistant au feuillage bleu-argenté et aux branches retombantes, idéal pour une plantation isolée.
- Paulownia, ou arbre impérial, est un arbre ornemental originaire d'Asie, apprécié pour sa floraison printanière et ses grandes feuilles, tout en étant rustique.
- Sorbus aucuparia, sorbier des oiseaux, a une croissance moyenne et peut atteindre une hauteur de 10 à 15 mètres. Ses feuilles prennent les couleurs d'automne et il fleurit en mai.
- Le sureau noir (Sambucus nigra) (variété black beauty) est un arbuste à croissance rapide, présent en Europe, Asie de l'Ouest et Afrique du Nord. Ses feuilles et fruits sont utilisés en cuisine et en médecine.
- Acer platanoides 'Crimson King', ou érable plane pourpre, est un arbre d'ornement reconnaissable à son feuillage pourpre intense et sa croissance moyenne. Il atteint jusqu'à 15 mètres de haut à maturité.
- Acer palmatum, ou érable du Japon, nécessite un sol acide, frais, fertile et bien drainé.
- L'alisier blanc est un arbre fruitier au port élancé et pyramidal, pouvant atteindre 10 à 20 m de haut, avec un feuillage caduc et une floraison blanche au printemps.
- Le merisier, également appelé cerisier des bois ou cerisier des oiseaux, est un arbre indigène en Europe, en Afrique du Nord ainsi qu’en Asie occidentale. Il appartient à la famille des Rosacées et est un ancêtre des cerisiers cultivés.
Site créé en partenariat avec Réseau des Communes