20/08/2025

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Depuis 2022, la commune est dotée d’un système de vidéoprotection visant à renforcer la sécurité des personnes et des biens sur son territoire. Cette première phase d’équipement a permis l’installation de 17 caméras sur 8 sites stratégiques : les six entrées de ville, avec lecture des plaques d’immatriculation, les abords de bâtiments publics, de lieux de vie et d’équipements sensibles tels que la médiathèque, la mairie, la place Jean-Moulin et le Colombier. Le dispositif va s’étendre.

Une extension en préparation
Les images des caméras, mises en service en septembre 2022, sont transmises au local de la police municipale, place du Jeu de Paume, via une liaison radio utilisant le clocher de l’église.
Elles ne sont ni visionnées en direct, ni utilisées pour verbaliser. Elles ne sont consultées que sur réquisition judiciaire, dans le cadre d’une enquête.
Autorisé par la préfecture, ce dispositif a pour objectif de prévenir les actes de malveillance, lutter contre les incivilités et fournir des éléments de preuve aux enquêteurs.
Trois ans après cette mise en œuvre, et forte des retours d’expérience, la commune, en lien avec la gendarmerie et la police municipale, lance une deuxième phase d’équipement.
Dix nouveaux points de vidéoprotection viendront compléter le dispositif existant afin d’assurer une meilleure couverture des espaces de vie des Arnolphiennes et Arnolphiens.

Un budget maîtrisé
Le coût prévisionnel de cette extension s’élève à 64 878,93 € HT, pour lequel la commune a sollicité une aide de la Région Île-de-France, via le dispositif « Bouclier de sécurité régional », à hauteur de 19 463,86 € (soit 30 % du montant total).
Ce budget est inférieur de moitié à celui de la première phase, car une partie des équipements est déjà en place, notamment le relais radio sur l’église et le terminal d’enregistrement à la police municipale.

Nouveaux emplacements prévus
- Place du Général Leclerc (près de la pharmacie)
- Abords de l’école Camescasse (carrefour rue du Dr Rémond / rue Laguesse-Charon)
- Abords de l’école Guhermont (entrées primaire et ALSH)
- Carrefour rue des Remparts / avenue Grivot (marché)
- Bas de la ville (croisement rue de l’Isle / rue Basse, parking communal)
- Complexe sportif (vestiaires, gymnase, entrée du tennis)
- Parvis de l’église Saint-Nicolas
- Entrée et sortie des Meurgers (avec lecteur de plaques)
- Abords du cimetière (rue du Palais)
- Entrée de la Maison Elsa Triolet-Aragon
Ce projet a été présenté à la Commission départementale de vidéoprotection le 5 juin 2025. Il s’inscrit dans une démarche de sécurité publique, dans le strict respect des libertés individuelles.

Des caméras : pour quels résultats ?
Les images enregistrées sont conservées pendant deux mois, puis automatiquement effacées. Durant ce délai, seules la gendarmerie ou la police nationale, dans le cadre d’une procédure judiciaire, peuvent y accéder.
Depuis l’installation en 2022, 82 réquisitions ont été formulées, avec des résultats concrets à la clé :
- Vol de grilles d’évacuation des eaux de pluies : la première réquisition a permis de retrouver une trentaine de grilles volées et revendues à la ferraille.
- Dégradations de mobilier urbain : un individu a été identifié pour la destruction de panneaux de signalisation. La commune réclame près de 10 000 € de préjudice.
- Vols de filtres à particules sur des cars grâce aux images.
- Regroupements bruyants : les nuisances sonores ont cessé après l’exploitation des images.
- Vols à l’étalage chez les commerçants : plusieurs auteurs identifiés et interpellés.
- Dépôts sauvages de déchets : les auteurs confondus par les caméras.

Un outil précieux pour les forces de l’ordre
La vidéoprotection est un outil de plus en plus sollicité par la police nationale.
Récemment, la commune a été invitée, comme d’autres villes des Yvelines, à mettre ses images à disposition du Service interdépartemental de la police judiciaire, dans le cadre d’enquêtes plus larges, notamment en lien avec la lutte contre la criminalité organisée.