23/05/2025

Sur ses 4,5 hectares, le parc de l’Aleu regorge de trésors que seuls les plus avertis savent reconnaître. Pour en révéler une partie au grand public, un parcours pédagogique est en cours de création.
Afin de permettre à chacun de découvrir les richesses parfois invisibles du parc de l’Aleu, la commune a confié la création d’un sentier pédagogique à Romane Barbier-Bouvet, étudiante en première année de BTS Gestion et Protection de la Nature à l’Institut supérieur de l’environnement de Versailles.
Ce projet, actuellement en cours dans le cadre de son cursus, est réalisé sous la tutelle d’Annick Lachaux Lucien-Brun, adjointe à l’environnement, avec l’appui de spécialistes de divers groupes d’espèces animales et végétales et des agents de la GEMAPI.
Les observations réalisées seront retranscrites sur une dizaine de panneaux d’information, accessibles à tous, quel que soit l’âge. Ils mettront en valeur des espèces souvent méconnues mais essentielles à l’équilibre de cette zone humide protégée.
DES EXEMPLES PARMI LES ESPÈCES ÉTUDIÉES
Les araignées
Elles ont été étudiées avec l’œil expert de Christine Rollard, arachnologue au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (MNHN).
Ce groupe d’arthropodes comprend environ 1 700 espèces en France, occupant diverses niches écologiques. Certaines sont très exigeantes sur leur environnement : température, hygrométrie, ensoleillement, type de sol ou encore proies disponibles.
Les araignées sont de formidables prédatrices, jouant un rôle important dans la régulation des populations d’insectes.
Les libellules
Leur observation a été confiée à Sébastien Leconte, garde-rivière GEMAPI, dans le cadre du Suivi Temporel des Libellules (STELI), un programme de sciences participatives porté par le MNHN.
Parmi les 98 espèces présentes en France, environ 60 vivent en Île-de-France.
Strictement liées aux milieux humides, les libellules passent une longue phase larvaire aquatique avant de devenir adultes. Prédatrices aussi bien à l’état larvaire qu’adulte, elles jouent un rôle fondamental dans l’écosystème.
La flore des berges
La végétation spécifique des bords de l’eau, appelée ripisylve, a été analysée par Jean-Luc Témoin, botaniste-écologue.
Cette bande végétale, composée d’arbres, d’arbustes et de plantes herbacées, régule la température de l’eau, stabilise les berges, atténue les crues et filtre les pollutions, notamment les nitrates issus de l’agriculture..
Et bien d’autres...
Oiseaux, amphibiens, insectes, reptiles… De nombreux hôtes peuvent être rencontrés au parc de l'Aleu lors de vos promenades.
À vous d'observer !








