23/10/2024

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Entre rues, voitures et habitations, un espace arboré contribue à faire retomber la tension que connaissent les centres-villes. On y flâne, les enfants y courent et crient. Pour qu’il conserve son attrait, la nature a besoin quelques fois de la main de l’homme.

Le Parc Arsonneau est le principal parc public en centre-ville de notre commune. Il a été acquis par la mairie en 1973. Le projet de lui redonner un « coup de jeune » vise à rénover les sentiers pour en permettre l'accessibilité à tous et par tous temps, notamment pour en terminer avec les flaques de pluie et ainsi lui redonner une nouvelle attractivité. Pour cela, ses cheminements vont subir une remise à niveau nécessitant une recharge en grave calcaire. Ces travaux s'accompagneront de nouveaux mobiliers urbains ainsi que d’une plantation d’arbustes et de vivaces colorées.

Le parc a déjà bénéficié d’une attention particulière en 2022 pour le rendre plus agréable avec la plantation d’une haie florifère sur son côté longeant la rue des Remparts, afin d’isoler l’aire de jeu des enfants de la route départementale. En 2022 et 2023 des centaines de bulbes de narcisses et de jacinthes ont été plantés face à la salle des fêtes Le Colombier, dont la façade et le parvis ont entretemps bénéficié également d’un rafraîchissement. Cet été, le mur de l’ancien cyberespace a été repeint par les personnels communaux.

La rénovation des sentiers est programmée pour cet automne courant novembre. Les travaux seront menés par l’entreprise Le Ceviller de Saint-Arnoult-en-Yvelines.

Les plantations seront réalisées par le personnel communal. Les magnolias présents dans les deux pots de couleur seront plantés en pleine terre pour leur bien-être, ce qui leur permettra prochainement peut-être de fleurir.

Nous vous souhaitons d’agréables moments dans le parc Arsonneau au gré des saisons !

Le budget des travaux
- Réfection des cheminements : 27 006,70 €
- Acquisition de végétaux : 711 €
- Nouveaux mobiliers : 2 090 €
- Subvention Région Île-de-France : 10 000 €
- Fonds propres de la commune 14 258,93 €

Merci pour vos votes qui ont permis l’obtention de la subvention de la région Ile-de-France de 10 000 euros dans le cadre du budget participatif, écologique et solidaire.

Qui était le Dr Arsonneau ?
Né le 11 août 1904 à Chelles, le docteur Arsonneau est arrivé à Saint-Arnoult-en-Yvelines vers 1932. Il a habité au 5 rue Poupinel, puis au 7 rue du Docteur Camescasse. Il fut l’un des rares praticiens locaux dans les années 1950 à posséder en son cabinet un appareil de radioscopie. Le 20 mai 1944, le conseil municipal désigne le Docteur Arsonneau pour centraliser les réserves de sel et faire procéder à une distribution de 250 gr par habitant. Il eut un rôle certain à la libération de Saint-Arnoult en 1944. Le 17 septembre 1944, le Docteur Arsonneau et sa femme étaient membres du comité local de libération. Il céda son cabinet au Docteur Briard et se retira à Angles-sur-l’Anglin. Il mourut à Poitiers le 7 octobre 1980.

Le square Arsonneau provenait du Parc des familles Genet (d’où aujourd’hui la rue Louis Genet) dont l’habitation principale se situait rue Charles-de-Gaulle. Un souterrain passant sous la rue des Remparts, reliait la propriété au jardin d’agrément. Ce parc a été acquis par la commune le 22 avril 1973 à l’initiative de son maire, Maître Farah.


Les « sauvages » des rues
Depuis 2017 la loi interdit l’usage des produits phytosanitaires (désherbants chimiques) afin de préserver la santé des habitants et de l’environnement. Les herbes sauvages sont depuis de retour dans nos rues…

Certains habitants aiment les voir, d’autres déplorent leur apparition pour eux synonyme de manque d’entretien et de saleté. Il y a aussi ceux qui ne les voient même pas, indifférents à leur présence.

Comment concilier la nature en ville et les visions antagonistes des Arnolphiens ?

Comment conserver un aspect de nos rues acceptable pour tous ?

Ce que fait la ville de Saint-Arnoult-en-Yvelines
Le personnel des services municipaux des espaces verts et de la voirie entretiennent 42 kilomètres de rues, soit donc 84 kilomètres de trottoirs et fils d’eau (caniveaux).
En 2024, les conditions météorologiques très pluvieuses donc très bénéfiques à la pousse de la flore ont impacté la fréquence des tontes et d’entretien des herbes présentes sur les caniveaux des trottoirs.
Il assure également le fleurissement de la ville, l’entretien du mobilier urbain et le ramassage des déchets. Les actions de propreté sont menées 2 à 3 fois par semaine, le lundi et vendredi et si besoin le mercredi. Elles comprennent aussi les 90 points de collecte de déchets et la dizaine de distributeurs de sacs à déjections canines.

Chacun de nous a aussi des devoirs :
L’entretien des bords de murs et des pas de porte incombe aux propriétaires. Les déjections des chiens doivent être ramassées, les mégots déposés dans les cendriers et les déchets jamais jetés dans les rues : la propreté en ville est l’affaire de tous !

Quelques conseils pour l’entretien des bords de murs
Il est recommandé d’utiliser en priorité la suppression manuelle des herbes. Mais afin de créer un effet attractif, il n’est pas interdit de planter des graines spéciales « bord de murs » quand cela est possible !

Notre commune est inscrite au label « Villes et villages fleuris »
Pour tous, fleurir son environnement c’est aussi aimer sa ville et son cadre de vie


Métaséquoia et Ginkgo : Deux essences « reliques » au parc de l’Aleu
Les essences présentes au parc de l’Aleu sont d’origines diverses, certaines plantées par M. Sicre au début du siècle dernier, d’autres plantées au fil du temps puis plus récemment, l’an dernier pour une vingtaine d’entre elles. Certaines ont une origine autochtone et d’autres nous invitent au voyage. Parmi ces dernières le Métaséquoia et le Ginkgo sont des espèces aujourd’hui ornementales réservées aux grands jardins. Elles ont été considérées rares voire éteintes à l’état sauvage avant que certains amoureux des arbres ne les fassent revivre.
Elles sont originaires de Chine et ont en commun la couleur or dont se parent leurs feuilles en automne. Leur histoire respective est bien particulière ! Elles font partie de ces espèces reliques témoignant d’un long passé.

Le Métaséquoia est originaire de Chine, plus précisément de l'ouest de la province du Sichuan. L’espèce était considérée disparue, connue au XIXe siècle sous la forme de restes fossiles découverts au Japon. Ce n’est qu’en 1941 que des individus furent remarqués en Chine occidentale. À partir de 1948 l’essence fut multipliée et largement diffusée.

Couvert d’or en automne, l’intérêt ornemental du Ginkgo, l’arbre aux 40 écus, n’est plus à prouver. Il a gagné son surnom lorsqu’un botaniste de Montpellier rapporta en France 5 jeunes Ginkgos achetés en 1780 à Londres 40 écus le pied.
Ils furent multipliés, diffusés aujourd’hui jusque dans nos jardins, nous offrant en automne, à la chute des feuilles, un houppier et un tapis au sol couleur soleil.

Son histoire est bien particulière car il fait partie de ces espèces reliques témoignant d’un long passé. Il est apparu il y a plus de 270 millions d’années bien avant les plantes à fleurs. Considéré rare, voire éteint à l’état sauvage, il est toujours présent grâce aux religieux chinois qui le plantaient près des temples.

Amusez-vous à les retrouver et les observer au fil du temps dans le parc de l'Aleu.

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