22/08/2024

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Fleurs, arbustes, arbres, sentiers, cours d’eau, oiseaux, insectes, petits mammifères…, la biodiversité locale constitue notre cadre de vie et bénéficie de l’attention de tous les instants du service Espaces verts de la mairie pour assurer son maintien et son développement. Des interventions dont chacun est témoin et sur lesquelles il est bon d’assurer le suivi.

Un patio au colombier 
S’appuyer sur l’exposition et la situation particulièrement abrité du jardin extérieur de la salle des fêtes Le Colombier a permis de repenser la flore de cet espace. La créativité des agents communaux a permis de répondre à la volonté des élus de mettre en valeur le lieu. Plantés courant mai, un figuier, deux palmiers, trois grenadiers et six kiwis accompagnés de diverses vivaces colorées, le tout pour un budget de 3 000 € offre aux usagers de la salle des fêtes une fenêtre différente sur l’extérieur.

Quelques mètres carrés préservés 
Pour la seconde année consécutive, plusieurs îlots de fauchage tardif ont été préservés sur la coulée verte plantée d’arbres rue Jean Moulin, dans le parc de l’Aleu ainsi qu’en divers autres points de la commune. Cette démarche permet aux végétaux d’atteindre l’ensemble des cycles de leur existence dont l’aboutissement est d’assurer la génération suivante par la production de graines. En parallèle, toute une petite faune y trouve le gîte et le couvert, un régal pour les yeux des observateurs du petit monde des insectes et de leurs prédateurs… Ainsi va la vie quand on la préserve…
Parmi les végétaux, le festival de couleurs est assuré par la pousse de la vipérine, le trèfle blanc, la chicorée, la bugrane, l’achillée millefeuille, le millepertuis, la grande scabieuse, le compagnon blanc, grande mauve, le plantain… pour ne citer qu’eux aux côtés de l’Ophrys abeille, Ophrys apifera et l’Orchis bouc, Himantoglossum hircinum.
Autant d’habitats différents pour attirer une panoplie d’insectes ainsi que leurs prédateurs comme l’araignée Misumène variable Misumena vatia, chasseresse de papillons, diptères ou abeilles venant visiter une fleur. Elle peut adapter sa couleur, passant en quelques jours du jaune au blanc. 

Retrouver un lit naturel 
Redonner à la Rémarde un lit digne de celui que la nature lui avait offert avant l’intervention humaine, tel a été l’objet des travaux menés en juin sur cette portion du cours d’eau traversant le parc de l’Aleu. Au préalable, la faune présente avait été prélevée et déplacée en aval à l’issue d’une pêche électrique. L’entreprise en charge des travaux pour un coût de 28 800 € HT a ainsi recréé banquettes et méandres. Un nouveau profil propice au désenvasement du cours d’eau et à l’enrichissement de sa biodiversité. Un bilan des bénéfices de cette renaturation sera dressé l’an prochain. Les services de la GEMAPI et l’adjointe à l’environnement Annick Lachaux Lucien-Brun ont reçu le 3 juillet deux représentants de la DDT qui rendront leur avis et nous l’espérons leur agrément pour cette obligation de réalisation de ces travaux suite à une amende relative au curage réalisé en juin 2021.

Chemin faisant… 
L’entreprise locale Le Ceviller a débuté courant juillet la réfection de la seconde partie des sentiers du parc de l’Aleu, à l’identique des précédents travaux menés depuis la rue Beethoven jusqu’à celle de la Petite Houssière et autour du plan d’eau. La finition des travaux sera menée à l’issue de la période estivale courant septembre sur l’ensemble de l’espace boisé situé en vis-à-vis du complexe sportif et jusqu’au Moulin-Neuf.

Hisser haut le blason !
En passe de se transformer en Maison de la Randonnée (ndlr : l’Éclair aura l’occasion de revenir sur ce sujet géré par Rambouillet Territoires), le bâtiment de l’Office du tourisme communautaire bénéficie depuis le début de l’été d’un parterre conçu et fleuri par les agents du service des espaces verts. « Nous avons la chance d’avoir des agents ingénieux, avec des idées et investis dans l’amélioration du cadre de vie des Arnolphiens. À l’image du jardin intérieur du Colombier, carte blanche leur a été donnée pour cette réalisation florale aux couleurs de la commune », confie volontiers Annick Lachaux Lucien Brun, adjointe à l’environnement et au cadre de vie. Les matériaux utilisés sont tous issus du recyclage. C’est beau pour les yeux et bon pour le budget.

Le plan d’eau sous surveillance
Mercredi 3 juillet, une pollution d’ordre bactériologique avait réduit le taux d’oxygène du plan d’eau de l’Aleu, entraînant des conditions de vie difficiles des poissons et même fatales pour certains gros spécimens. Le taux d’oxygène relevé par les agents de la GEMAPI se situait alors entre 1,5 et 2 mg/l contre 6 mg/l d’ordinaire. 
Jeudi 4 juillet, des prélèvements d’eau ont été effectués pour analyse en laboratoire. Aujourd’hui, si une pollution bactérienne est bien en cause, son origine reste inconnue. 
Quatre jours après les premières constatations, la vie était redevenue normale, plus aucun poisson ne cherchait son second souffle en surface.
Seule certitude, la pollution ne provient pas du réseau d’assainissement, cause la plus courante en pareilles circonstances. Aujourd’hui, l’origine de l’alimentation souterraine en eau de l’étang n’est pas connue...
Une plainte a été déposée à la brigade de l’environnement de la gendarmerie de Rambouillet et toute activité nautique, notamment la pêche reste interdite, d’autant plus que le phénomènes s’est reproduit fin juillet.

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Retrouver un lit naturel
Avant

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Retrouver un lit naturel
Après

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Le plan d’eau sous surveillance