04/03/2024

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Notre commune possède un riche passé mis en valeur par une Société Historique et archéologique dynamique. Elle nous a livré en 10 volumes l’évolution de la commune, depuis le tombeau d’Arnoul en 535 à une époque plus contemporaine au travers le nom de nos rues. C’est en direct, que les Arnolphiens assistent depuis des mois au renouvellement urbain annoncé depuis si longtemps de l’avenue Henri-Grivot ex-avenue de la Gare, là même où se dressaient au début du XIXe siècle les auberges du Pot d’Etain et de la Levrette. L’histoire se poursuit.

Depuis des semaines les employés de l’entreprise Colas se sont attachés à déconstruire à la main, à trier et à envoyer dans les filières de recyclage une bonne partie des matériaux constituant les bâtiments de la friche immobilière de l’avenue Henri-Grivot.
Mardi 20 février au matin, à l’heure à laquelle est écrite cette page, le premier engin de démolition entrait en action. Trois semaines seront nécessaires pour effacer ce pan d’histoire pour en écrire un autre. L’immeuble situé à l’angle de l’avenue Henri-Grivot et la rue du Général Charles-de-Gaulle sera démonté à la main afin de préserver la cave médiévale située en dessous.. 

Place aux diagnostics archéologiques 
Sur la période s’échelonnant d’avril à juin, l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) procédera par sondage au diagnostic archéologique, une étape cruciale dans la suite donnée au projet de construction.
En effet, si le sous-sol présente un intérêt archéologique réel, de vraies fouilles seraient nécessaires avant tous travaux. 
Ce qui retarderait le début du chantier de construction et impacterait son coût, les fouilles étant alors à la charge du promoteur, qui pourrait dans ce cas abandonner le projet et le sous-sol arnolphien garderait alors ses secrets à tout jamais, puisque sans financement les fouilles ne seraient pas menées.

3 zones à fouiller 
1 La zone fraichement débarrassée de ses constructions côté impair destinée à accueillir 78 logements de T2 à T5, un local commercial, une halle et un parking public.
2. La bande herbeuse côté pair, dont l’acquisition par la mairie est conditionnée par le résultat de ce diagnostic. Cette surface est destinée à recevoir une halle couverte pour abriter les étals du marché et un poste de police municipale.
3. La cour de la ferme située au 42 de la rue Poupinel. Sur cet ensemble immobilier, il est prévu la création de 34 logements. Le projet est appelé « La Porte de Chartres ».

Une « forêt » pour soutenir la cave médiévale 
Avant que les engins de démolition entrent en action, l’Établissement Public Foncier d’Île-de-France (EPFIF) propriétaire des friches de la commune, a fait procéder au soutien de la cave Médiévale. Une véritable « forêt » a été mise en place pour soutenir les voutes et colonnes de l’édifice. Coût de l’intervention : 80 000 €.

L’avenue Henri-Grivot demain 
Dans le meilleur des cas, sans contrainte liée au diagnostic archéologique les travaux de construction débuteront en octobre 2024.
À l’issue de deux années de travaux, l’avenue Henri-Grivot sera métamorphosée et devenue le trait d’union entre le centre-ville historique de la rue Charles-de-Gaulle et la rue des Remparts avec aussi ses enseignes commerciales et ses services (le Cratère avec son cinéma, sa salle de spectacles et ses salles associatives, la salle des fêtes le Colombier, La Poste) dont la future maison médicale. Sa construction a été rappelée par le Président des Yvelines Pierre Bédier le 19 janvier dernier.

Quid du marché dominical ?  
Les différentes phases de construction attendues jusqu’à la remise des clés aux futurs Arnolphiens n’empêcheront pas le marché de se maintenir sur l’avenue Henri-Grivot.

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