21/12/2023
Pour qui ne s’est jamais intéressé de près ou de loin à la pêche, ou n’a même jamais trempé un hameçon dans l’eau, la pêche peut paraître une activité d’un autre temps à l’heure du tout numérique. Il en est pourtant tout autre, la jeune génération est aussi accro.
Le long des 620 000 km de rivières et de fleuves et sur les bords des 623 000 hectares de plans d’eau que compte la France, se retrouvent plus de 1,5 million de pêcheurs de loisir. Une activité dont l’incidence économique n’est pas anodine puisque le marché de la pêche génère plus de 2 milliards d’euros par an.
Parmi ces adeptes de la ligne, figurent 110 000 femmes et 320 000 jeunes, tous titulaires d’un permis de pêche délivré auprès d’une AAPPMA, Association pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique. Il existe 3 700 associations de pêche dont le rôle outre de gérer les droits de pêche consiste aussi à veiller à la protection du milieu aquatique.
Sur notre commune, la gestion de la pêche à la Mare Double en forêt de Dourdan et sur l’étang de l’Aleu a été confiée à l’association Les Amis de l’Hameçon dont les rangs des adhérents comptent aussi de très jeunes pêcheurs, à l’image de Lilian, Théo et Léopold. L’Éclair a rencontré le trio en action à l’Aleu. « On pratique la pêche aux leurres à la recherche des brochets, perches et autres carnassiers. C’est une technique de pêche plus active que la pêche à la ligne. Il faut prospecter, lancer, ramener, changer de leurre et les poissons sont plus gros. Mais on sait aussi faire preuve de patience pour tenter les carpes », confient les jeunes pêcheurs heureux de délaisser les écrans pour se retrouver en plein air.
Déversement de poissons
Cette année encore les Amis de l’Hameçon ont procédé au repeuplement des deux plans d’eau dont ils ont la gestion. Ont donc rejoint les eaux arnolphiennes en novembre :
- 103 kg de carpes,
- 120 kg de tanches,
- 200 kg de gardons,
- 64 kg de brochets,
- 20 kg de sandres