Bruit, air, eau, pollution...

Le 6 octobre au Colombier, la mairie va recevoir les Arnolphiens fraîchement installés sur la commune. Une cérémonie annuelle au cours de laquelle la proximité de l’A10-A11 et de Paris, la présence des services (commerces, écoles, services de soins, vie associative, bureau de Poste,..) et de la nature sont généralement des arguments mis en avant par les familles pour justifier le fait de poser leurs valises à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Un choix d’autant plus judicieux d’après la dernière enquête réalisée par le Figaro Immobilier sur des critères purement environnementaux.  

L’an passé au cœur de l’été, la Fédération Nationale des Agents Immobiliers (FNAIM) classait Saint-Arnoult-en-Yvelines 1re ville des Yvelines et 9e du Grand Paris parmi celles les plus attractives pour installer son foyer (Voir Éclair n°171). Cette année, l’enquête menée par le Figaro Immobilier la classe 18e sur 555 communes d’Île-de-France (hors Paris, proche banlieue et communes rurales) sur des critères liés cette fois à l’environnement : au bruit, à la qualité de l’air, de l’eau consommée et à la pollution.

Que dit cette enquête ?
De très nombreuses opportunités professionnelles, des écoles, des services, un réseau de transport dense... la région parisienne offre tout cela. Mais les choses se corsent lorsque l’on veut combiner ces éléments avec la garantie de trouver un cadre de vie sain. Pour y voir plus clair, l’Observatoire régional de santé Île-de-France et l’Institut Paris Région ont réalisé une étude afin de cartographier les nuisances environnementales sur la région, de déterminer leur intensité et de calculer pour chaque commune un score environnemental.
 
Quels sont ces critères ? 
- la qualité de l’eau consommée 
- le bruit des transports
- la qualité de l’air
- la pollution des sols d’origine industrielle
- la proximité d’un site industriel. 
À ceux-ci s’ajoute une composante liée au cadre de vie, combinant la présence ou le manque d’espaces verts, le risque d’îlot de chaleur ou encore la situation plus ou moins favorable à la marche quotidienne. 
Ces données sont déjà utilisées, sous la forme d’un score éco-zone attribué aux communes.
Nous avons choisi ici de les remettre en forme afin de les rendre plus lisibles dans leur globalité. Sans grande surprise, on constate que les zones les plus denses et les plus centrales, comme Paris et la petite couronne sont globalement mal notées. Dans tout ce secteur, c’est la qualité de l’air qui plombe les résultats des communes. Et sur une bande au nord de la capitale, on note une ribambelle de villes avec de mauvaises notes concernant le bruit, ce qui semble correspondre assez précisément à des couloirs aériens du secteur de Roissy (on retrouve le même phénomène avec un peu moins de communes autour d’Orly). Les grands axes routiers génèrent également la même nuisance. Notons aussi que le département le plus rural de la région, la Seine-et-Marne, ne tire pas son épingle du jeu si bien que cela. En cause : de mauvais résultats sur la qualité de l’eau.

Source : Le Figaro Immobilier.

L’avis de l’agent immobilier Sébastien Picard Saint-Arnoult Immobilier et Ablis Immobilier.

« Le calme à la ville »

« Agent immobilier local et implanté en plein centre de notre belle ville de Saint-Arnoult-en-Yvelines depuis presque 17 ans, j’ai vu évoluer notre ville pas à pas. Initialement connue pour son péage le plus grand d’Europe, ce beau village étape du temps des chevaliers a su conserver son âme champêtre et bucolique. J’ai vu les aménagements menés par notre commune pour attirer toujours plus d’habitants. Les nouveaux Arnolphiens quittent les grandes villes pour installer leur foyer dans cette ville du Sud-Yvelines. Construite de part et d’autre des méandres de la Rémarde, la ville est vallonnée et a préservé sa proximité avec la forêt, ce qui créé un climat de tranquillité de verdure et de quiétude. Son activité économique est davantage tournée vers le service, excluant toute pollution industrielle. 
Constituée de 40 % d’appartements et 60 % de maisons, nous pouvons considérer que la ville a su garder un niveau de prix assez élevé avec un fort intérêt à devenir Arnolphien et posséder un jardin ».