09/06/2023

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Comme son nom l’indique, la Porte de Chartres est l’une des entrées du passé historique de la commune. Sa réhabilitation va lui donner accès à une nouvelle ère.

Ce projet aura mis moins de temps à sortir des cartons. Le terrain a été acquis fin 2021 par l’Établissement Public Foncier d’Île-de-France (EPFIF). Il constitue un îlot de 1 130 m2 délimité par les rues Poupinel, des Remparts, de la Charronnerie et Charles-de-Gaulle, situé face au restaurant Locandino.
Il sera constitué de 34 appartements, 17 logements sociaux et 17 logements en accession à la propriété, répartis en 16 T2 et 18 T3. Le projet est également mené par le promoteur EXIA ce qui garantit une homogénéité avec les programmes de l’avenue Henri Grivot. Il comprend un local commercial de 124 m2, des stationnements en sous-sol mais également sur un terrain situé rue Basse sur lequel seront aussi construites deux petites maisons.

Quand ?
Les délais sont les mêmes que pour l’avenue Henri Grivot. Le permis est déposé, la délivrance est attendue pour cet été, la déconstruction devrait intervenir cet hiver, suivie des fouilles archéologiques et un début des travaux escompté pour 2024.

Qui finance ces opérations ?
Sur l’opération de l’avenue Henri Grivot la municipalité a encaissé 640 000 € suite à une longue négociation ayant permis la revente de ses terrains à l’Établissement Public Foncier d’Île-de-France (EPFIF), qui ensuite a revendu l’intégralité des 2 700 m2 de foncier de l’avenue Henri Grivot au promoteur immobilier EXIA, en charge de la conception et de la construction.

Notons que la commune a choisi de garder la maitrise de l’utilisation de son amende SRU d’un montant de 185 000 € par an, qu’elle préfére dépenser sous forme de subventions aux opérations (surcharge foncière versée au profit du bailleur social) pour mener à bien ces projets et permettre d’en équilibrer les bilans. Ainsi pour l’avenue Henri Grivot, le montant cumulé de ces surcharges foncières s’élève à près de 780 000 €.
Concernant la porte de Chartres, le montant de la participation envisagée de la ville avoisine les 100 000 €.

Ces dépenses « orientées » permettent à la mairie de peser dans les projets et d’exiger des promoteurs et des bailleurs sociaux la réalisation de programmes de grande qualité.
Sans cette volonté et ce rôle de facilitateur permettant de répondre progressivement à ses obligations SRU, la commune aurait dépensé les mêmes sommes, mais elles auraient été versées à l’État qui aurait alors financé divers projets sur d’autres communes…

L’Établissement Public Foncier d’Île-de-France (EPFIF), reste le partenaire privilégié de la commune, sans lequel aucune de ces opérations n’aurait pu voir le jour. L’EPFIF porte les projets le temps des montages et participe également au financement de ces opérations par le biais d’un mécanisme de minoration foncière, qui pour les deux opérations du centre-ville se monte à 1,7 million d’euros.
Le département des Yvelines reste de loin le plus important bailleur de fonds avec 2,2 millions d’euros de subvention obtenus pour ces deux opérations.
La mobilisation des équipes départementales et de leur Président Monsieur Pierre Bédier, permet à notre commune de tendre vers ses obligations légales SRU.
Enfin l’État contribue également, mais dans une moindre mesure, au financement de ces opérations, mais participera à hauteur de 500 000 € à l’aménagement et à la réhabilitation de notre centre-ville.

Nous tenons à remercier l’ensemble de ces partenaires.



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