23/02/2023

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Jeté à même le sol, tout déchet rejoindra la rivière, puis la mer en ayant pollué au passage, le sol, la terre et l’eau.

L’incivilité de quelques-uns, particuliers et entreprises a des conséquences graves sur l’environnement, sur notre santé et sur l’image de la ville ressentie abîmée et dégradée.
Mégots au sol, déjections canines, déchets divers jetés intentionnellement, dépôts sauvages en tous lieux… La ville et les milieux naturels souffrent de toutes ces mauvaises pratiques et chacun d’entre nous le sait, le déplore ou malheureusement n’y accorde aucune importance. Ces derniers n’ont souvent aucune conscience du devenir des déchets qu’ils jettent ! « Les services communaux, les diverses instances privées ou publiques règleront le prix humain, salarial et financier du nettoyage » pensent-ils. Mais les conséquences sont aussi tout autres. Les déchets affectent la santé de chacun de nous, pollueurs compris. 

Le top des déchets les plus nombreux et les plus nocifs : Les visibles
- Tout petits les mégots ! Mais ils possèdent un super-pouvoir polluant à bas bruit. Des études ont montré que les mégots représenteraient la première source de pollution des océans devant les sacs plastiques. Il faut environ 12 années pour qu’ils se biodégradent… Et combien de mégots seront jetés durant ces 12 ans ?
Attention, un seul mégot et nos forêts, notre coulée verte et nos maisons brûlent !
Utilisez des cendriers communaux en service ou votre cendrier de poche. Préservez nos espaces verts, ne fumez pas dans la nature.

- Les plastiques sont présents sous des formes extrêmement variées. Ils ont le pouvoir de se fragmenter relarguant des millions de microparticules puis de nanoparticules que nous ingèrerons obligatoirement !
Utilisez le plastique le moins possible et triez !

- Les canettes et autres emballages. Les emballages aluminium sont recyclables à condition d’être triés ! Tous ceux que l’on rencontre dans la nature mettront plusieurs centaines d’années à disparaître. Il faudra 5 000 ans pour un emballage en verre et 1 000 ans pour une bouteille plastique. 
Des poubelles sont à votre disposition. Emportez vos déchets. 

- Les déjections canines. Les crottes de nos toutous dégradent le cadre de vie, souillent les espaces publics, génèrent une prolifération des microbes, occasionnent des risques de chutes et induisent un coût important de nettoyage et un irrespect total envers les personnels des services techniques municipaux.
Des distributeurs sont à votre service. Munissez-vous d’un petit sac supplémentaire. Ramassez !

- Les décharges sauvages se rencontrent tantôt à côté de containers censés collecter les déchets, tantôt dans un chemin creux ou en forêt. Ainsi pneus, restes de chantiers, encombrants, chacun se débarrasse de ses inutiles prétextant un système de recyclage ou de déchèteries déficients. 
Les dépôts sauvages peuvent stagner un certain temps  avant d’être pris en charge. Ils attirent les rats porteurs de nombreuses maladies et les animaux errants. Tous polluent le milieu et l’eau. Ils piègent et détruisent parfois indirectement nombre d’animaux.
Ils génèrent le mécontentement des usagers respectueux, salissent l’image de la ville et obligent les services techniques et les partenaires à un investissement financier, très important, mobilisant du personnel.
 
- Les déchets du jardin, les restes de taille et de tonte ne doivent pas être jetés dans les chemins ruraux, forestiers et communaux. Ils proviennent d’espèces végétales ornementales pour la plupart et sont néfastes. Ils dégradent la qualité du sol et contribuent à la dissémination des plantes invasives. 
Tous les dépôts sauvages sont passibles d’une amende pouvant atteindre 1 500 €.
Services des encombrants et déchèterie sont à votre disposition de même que les containers pour végétaux.

Le danger des « invisibles »
Les produits phytosanitaires et les nombreux produits toxiques : Depuis le 1er janvier 2017, l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques est interdite à l’ensemble des structures publiques (communes, départements, régions, État, établissements publics…) pour l’entretien des espaces verts, des forêts, des voiries ouvertes au public, sauf exceptions prévues par la loi. Une commune ZEROPHYTO aussi respectueuse soit elle comporte également des zones d’ombre entre les jardiniers amateurs non informés et l’agriculture conventionnelle utilisatrice de pesticides parfois aux abords même des habitations. Les exemples de déchets toxiques liquides jetés dans la nature et dans la rivière sont nombreux.
Respectez la législation et soyez attentifs pour la santé de tous.
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ACTION : Protégeons ensemble notre patrimoine EAU.
La commune participe à une action de sensibilisation appelée à réduire la pollution de nos cours d’eau.

À l’initiative du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse et afin de protéger notre ressource eau, la commune va procéder au marquage au sol devant certains avaloir : « Ici, l’eau de pluie rejoint la rivière, ne rien jeter ». L’eau vitale à la vie est un bien commun et chacun d’entre nous est concerné !

Les jeunes Arnolphiens de l’Espace Jeunes procéderont à cette action de sensibilisation qui concerne tout le monde, tant le bricoleur qui vide son fond de peinture ou rince ses pinceaux à l’entrée d’un avaloir d’eau de pluie, que le fumeur qui y jette son mégot.

Pourquoi est-il essentiel de ne rien jeter sur la chaussée et dans les avaloirs ?
Ces petites ouvertures qu’on trouve en ville le long des trottoirs, appelées « avaloirs », peuvent paraitre anodines. Pourtant, elles jouent un rôle essentiel. Sans elles, les eaux de pluie s’accumuleraient sur la chaussée lors d’intempéries et la ville serait rapidement inondée. Ces ouvertures vont faire entrer les eaux pluviales dans des canalisations sous la ville, afin de les évacuer vers les rivières. Mais ce que l’on ne sait pas toujours, c’est que la plupart des communes en France possèdent aujourd’hui des réseaux séparatifs : il y a d’une part les canalisations qui récupèrent les eaux usées sortant des habitations et les amènent dans les stations d’épuration pour y être traitées et nettoyées ; et d’autre part, les canalisations connectées aux avaloirs qui récupèrent les eaux pluviales puis les rejettent directement dans le milieu naturel, pour éviter un coût inutile de traitement des eaux propres. De ce fait, lorsque l’on rejette sur la chaussée ou les trottoirs des hydrocarbures, des déchets plastiques, des restes de peinture, des mégots ou des détergents issus du lavage de voitures, ils se retrouvent alors charriés par les eaux vers les avaloirs, puis les rivières. Cette pollution entraine une surmortalité de la faune aquatique, une destruction de la flore des cours d’eau, mais aussi une pollution des nappes phréatiques. Tout l’écosystème est impacté. 
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De plus, l’eau potable de la région provenant en grande partie de la Seine, des traitements plus nombreux sont nécessaires à cause de ces pollutions, pour rendre l’eau consommable. Les coûts augmentent et sont répercutés sur les usagers.
Ne rien jeter dans les avaloirs et sur la voie publique, c’est donc un impératif à la fois écologique et économique.

Qu’est-il nécessaire de faire pour respecter les eaux de nos rivières ?
- Ne rien laver dehors si l’eau lessivée ou javellisée ne tombe pas dans un évier ou un vrai système de récupération des eaux usées.
- Ne pas utiliser de produits chimiques désherbants dans son jardin
- Ne pas verser ses fonds de pots de peinture dans les caniveaux, ni l’eau, et le White spirit de lavage des pinceaux.
- L’été, l’eau de la piscine, même gonflable, traitée à l’eau de javel ou autres produits dérivés ne doit pas être vidée dans les bouches d’égout, ni dans les caniveaux
- Ne pas nettoyer son toit ou ses murs à l’eau de javel ni aux produits de démoussage
- Il arrive que les eaux usées soient malheureusement connectées aux réseaux de l’eau pluviale. Vérifiez, afin qu’elles ne finissent pas directement dans la rivière sans passer par la station d’épuration.