26/10/2022

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On ne peut récolter que le fruit de son travail. C’est pourquoi, dès l’automne le jardinier s’affaire. Il en sera de même en novembre pour les espaces naturels de la commune. Quand certains lieux vont connaître une mise en valeur, d’autres retrouveront leur splendeur d’autrefois.

Avant d’aboutir, toute action nécessite un temps de réflexion et d’instruction, d’autant plus lorsque la commune s’entoure de spécialistes et et sollicite des subventions. Pour justifier ce temps, il n’est pas rare de parler de « temps d’administratif ». Mais en matière d’environnement, toute action sur le terrain, nécessite aussi de tenir compte du tempo dicté par Dame Nature.
Aujourd’hui, la baisse des températures engendre le repos végétatif et permet à l’homme de façonner la nature à son goût mais aussi de tenter de réparer ses erreurs ou de remédier aux conséquences d’une trop longue inaction. Vous l’aurez compris, le mois de novembre appelle à passer à l’action.

Autres actions
Plantation de haies sur la coulée verte, rue Jean-Moulin
200 jeunes plantes arbustives de 14 essences différentes vont prendre place devant les sites de la gendarmerie et du centre de secours sur le nouvel espace arboré rue Jean-Moulin. Le personnel des services techniques de la mairie va réaliser les plantations ce mois-ci. La floraison colorée embellira le site dès le printemps 2023.

Haies et lisières : que du bonheur !
Vous décidez d’habiller votre limite de propriété constituée d’un grillage ou d’un mur. Il existe des recommandations et règlementations.
Les habillages artificiels des grillages permettant d’occulter toute vue dans votre jardin sont déconseillés voire interdits selon la localisation de votre propriété vis-à-vis du Plan Local d’Urbanisme. L’objectif de cette réglementation est de conserver une homogénéité visuelle patrimoniale et écologique sur notre commune. Sachez également que ces structures vieillissent très mal.
Préférez habiller vos grillages en choisissant de planter des haies variées qui offrent de nombreux bénéfices pour tous et le choix des végétaux est important…

Beaucoup optent pour des haies de thuyas ou de lauriers voire de bambous. Certes ces arbustes sont communs, peu chers et gardent leurs feuillages en hiver. Cependant certains sont considérés comme « invasifs ». Ils n’ont aucun intérêt pour notre biodiversité urbaine et avec leur croissance rapide, ils deviennent trop grands (jusqu’à 20 m) donc difficiles à tailler et produisent des racines pouvant endommager les murs. Ils laissent des trouées jaunâtres lorsqu’ils sont morts et ne sont que très rarement remplacés.

Le laurier cerise aux jolies baies noires dont les oiseaux sont friands et qui envahit nos forêts franciliennes est une plante toxique, provoquant des troubles neurologiques et respiratoires, souvent mise en cause chez les enfants. Les animaux tels les chevaux, les vaches et les moutons sont plus exposés à ce danger lorsqu’ils mangent des quantités importantes de feuilles de laurier-cerise.
Les thuyas également sont toxiques. Les bovins, les chevaux mais aussi les chiens sont très sensibles au principe actif de cette plante (thuyone) qui provoque diarrhées et parfois la mort.

Les bambous prolifèrent rapidement et sont considérés envahissants dépassant rapidement les limites de la clôture…

Préférez planter une haie composée d’arbustes sauvages et indigènes, qui fleurissent et fructifient pour accueillir plus de vie, en particulier les insectes et les oiseaux.

A la Sainte Catherine… TOUT prend racine
Après l’élagage et l’abattage d’arbres rendus nécessaires cet été pour des raisons de sécurité au parc de l’Aleu, novembre est le mois idéal pour replanter de nouveaux sujets. Au nombre de vingt, ces arbres seront mis en terre par le personnel des services techniques de la mairie.
Ils embelliront ce très beau site par les couleurs de leurs fleurs et de leurs feuilles.


 
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Le programme de réhabilitation du parc de l’Aleu

La première phase du programme de réhabilitation du parc de l’Aleu établi sur 4 ans a débuté avec l’élagage et l’abattage d’arbres cet été, la plantation de nouveaux sujets durant l’automne. Il se termine avec la réparation du batardeau de l’étang de pêche responsable de fuites importantes et le fascinage d’une partie des berges impactées par la perte en eau.
La deuxième année sera consacrée à la réfection d’une première partie des chemins existants et la création de sentiers PMR idéalement parcourus par tous.
Le remplacement du batardeau est programmé ce mois-ci. Le nouvel ouvrage permettra dans le futur de contrôler le niveau d’eau de l’étang qui se jette dans le lit mineur de la Rémarde. Pour les interventions futures de vidange, une autorisation sera requise auprès de la GEMAPI de Rambouillet Territoires.
La vétusté du batardeau actuel engendre des fuites importantes. La baisse du niveau d’eau de l’étang d’une vingtaine de centimètres était nettement visible au printemps dernier, avant la période de sécheresse de l’été. Le remplacement de l’ouvrage a été décidé. La perte d’eau a également engendré une fragilisation d’une partie des berges ce qui nécessite leur renforcement par une technique de génie écologique de fascinage. (voir ci-dessous).

Coût : 47 606 €
Subventions accordées pour la réhabilitation du parc Aleu
Plantations : Conseil régional : 3 123.60 € - Conseil départemental : 2 342.70 €
Fascinage de berges : Conseil régional : 6 780.00 € - Conseil départemental : 5 085.00 €
Batardeau : Conseil départemental : 14 281.50 €

Une intervention de génie écologique : le fascinage de berges

Une protection immédiate des berges rapide et simple est prévue par l’entreprise DAM NATURE pendant la période de repos végétatif
Du 14 novembre au 25 novembre 2022.
La fascine d’hélophytes (plantes semi-aquatiques) est un ouvrage de protection de pied de berge, réalisé grâce à la confection de boudins de géotextiles biodégradables remplis de terre, végétalisés et fixés par des pieux. Lors des aménagements de génie végétal certaines espèces sont privilégiées en fonction de la région, des conditions hydrauliques, de l’ensoleillement, de leur développement et des conditions propres au site.
DAM NATURE : « Nous allons réaménager les berges à l’étang du parc de l’Aleu afin de les consolider et les embellir. C’est pourquoi nous allons installer en quinconce des pieux en bois espacés de 70 cm chacun sur lesquels seront déposés et fixés des boudins de coco pré-végétalisés d’hélophytes et de plantes palustres.
Les pieux seront alors sur-enfoncés de manière que le haut des boudins dépasse de 7 à 8 cm le niveau de l’eau. Les boudins vont permettre une protection immédiate contre le courant et le batillage. Ils feront environ 3m de longueur chacun, avec un diamètre de 30 cm et seront plantés de 3 à 8 espèces typiques des milieux palustres et des roselières.
Ensuite, sera mis en place un géotextile filet coco qui reliera la berge et les boudins. Nous apporterons à ce moment de la bonne terre végétale », explique le technicien de la société.
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Coût : 20 340 €
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Planter arbres, arbustes et plantes : Où, quand, comment ?

Une matinée de « récré-action » avec les arbres, le temps d’un mercredi d’automne, au verger de l’église…
Mercredi 9 ou 16 novembre selon la météo

Les enfants de l’accueil de loisirs « Les Copains d’Abord » seront à pied d’œuvre pour planter le décor du verger de l’église.
Il supporte la balançoire, permet de grimper, protège de la chaleur, du froid, de la pluie, du vent, il offre ses fleurs, ses fruits et ses branches mortes permettent de construire une cabane… Les enfants savent dès leur plus jeune âge que l’arbre sera leur compagnon de toute une vie : savoir réussir sa plantation est le gage d’une complicité pérenne.

Coût total : 5 400 €
Le vote de 63 Arnolphiens lors du « budget participatif » mis en place du 5 au 25 septembre par la Région devrait permettre l’obtention d’une subvention de 3 000 €.

Merci à vous !