28/09/2022
Contrairement à ce qui se pratique aujourd’hui, à une certaine époque, ce n’était pas le béton qui permettait d’édifier une ville, mais bel et bien le calcaire des os d’un illustre ancêtre.
Au Xe siècle, la fondation des villes était souvent liée à l’existence de reliques. La commune était alors identifiée à la paroisse.
Notre commune n’a pas échappé à cette règle et disposait des ossements d’Arnoul. En 935, un moine indélicat, du nom de Constance, a dérobé une partie des reliques d’Arnoul pour les déposer aux pieds de Raoul II qui en a profité pour fonder l’abbaye de Saint-Arnoult-de-Crépy-en-Valois.
Du fait de la popularité du culte de Saint-Arnoul dans toute la France ainsi qu’à l’étranger, les ossements de notre Saint ont été dispersés. En voici l’inventaire constitué par des membres de la Société Historique de Saint-Arnoult, histoire de découvrir s’il n’y aurait pas quelques doublons.
Aujourd’hui, les restes arnolphiens d’Arnoul d’Yveline et de sa femme Scariberge sont regroupés dans un seul reliquaire en fer forgé, situé dans la chapelle du bas-côté nord dite chapelle de Saint-Arnoul, dans l’église Saint-Nicolas.
Source : Ouvrages de la Société Historique et Archéologique de Saint-Arnoult-en-Yvelines.