24/08/2022

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L’urgence climatique est là. Cet été devrait avoir convaincu les plus climatosceptiques d’entre nous. Sur notre commune les initiatives se multiplient en faveur de l’environnement pour le protéger, le mettre en valeur et le faire découvrir.

Concours régional de l’arbre de l’année 2022
Haut de 23 mètres et d’une circonférence de 4 mètres, l’un des trois cyprès chauves, taxodium distichum, qui bordent les plans d’eau du parc de l’Aleu lui succédera-t-il ? Toujours est-il qu’il est candidat au titre régional, étape préliminaire pour accéder à l’échelon national. Le jury présidé par l’Agence des Espaces Verts se réunira tout prochainement en septembre pour élire l’arbre francilien de l’année, sur des critères liés à son esthétisme, à son histoire mais aussi à son importance culturelle, affective ou encore symbolique. On y croit !

Sitôt coupés, sitôt commandés pour être plantés
En juin, la mise en sécurité du parc de l’Aleu aura nécessité l’élagage et l’abattage d’une trentaine d’arbres. Dès le mois de juillet, Annick Lachaux-Lucien-Brun adjointe au Maire en charge de l’environnement, accompagnée du responsable des services techniques, Yann forgé, et du représentant de la pépinière Thuilleaux, ont passé en revue les emplacements vacants et attribué à chacun d’eux les essences de remplacement. Au total, 15 arbres d’une dizaine d’année seront plantés courant novembre, moment propice de l’année pour garantir une repousse au printemps.

Le saule a retrouvé sa place
Une rive du plan d’eau de l’Aleu avait été colonisée par le noyer du Caucase, déclaré « plante invasive ». Deux abattages avaient été nécessaires cet hiver pour le chasser des lieux. Afin d’éviter son retour des boutures de Saule ont été plantées au printemps. Affectionnant cette zone fraîche et humide, les simples branches plantées il y a quelques semaines ont depuis ramifié. Saine verdure garantie.

D’une rive à l’autre
Sur la rive opposée à celle où s’implantent les saules, la végétation est reine. Depuis quelques années aucune tondeuse ne passe plus par-là, afin de laisser libre cours à la végétation « sauvage ». Cette frontière entre terre et eau, appelée ripisylve, offre le gîte et le couvert à une foule de petits mammifères, batraciens, oiseaux et insectes. Ce qui pourrait sembler à un état d’abandon est en fait une réelle volonté de maintenir une biodiversité la plus large qu’il soit. On y crôa.

Gestion différenciée
Sur terre aussi, entre arbres et chemins, se trouvent des zones où la tondeuse des agents des espaces verts de la commune n’a pas cours. C’est ce qui convient d’appeler une gestion différenciée. Il est vrai que cela limite le temps passé à l’entretien des espaces verts, mais contribue surtout à maintenir une flore sauvage, assurant également le gîte et le couvert à une multitude de petits animaux, notamment les insectes qui constituent le garde-manger des oiseaux. C’est beau la chaîne alimentaire. Miam !

4 gardes-rivières en action
C’est peut-être dû à la couleur de leur tenue qui les fondent dans le décor, les 4 gardes-rivières se montrent discrets mais n’en demeurent pas moins les vigies de la santé et du bon entretien de nos cours d’eau. Ils font partie du dispositif GEMAPI, GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations, service rattaché à la communauté d’agglomération et financé par chaque contribuable, entreprises comprises, au travers de la taxe foncière et la cotisation foncière des entreprises. Sur notre territoire composé de 36 communes et de 80 000 habitants, ils veillent sur le bassin versant comportant les rivières et de nombreux plans d’eau. Ce sont de véritables spécialistes de la faune et de la flore. Ils interviennent régulièrement sur notre commune pour réguler le débit de la Rémarde par l’usage de vannes, mais aussi pour veiller sur l’état sanitaire du cours d’eau et de ses hôtes.

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