24/08/2022
La Fédération Nationale des Agents Immobiliers (FNAIM) a publié fin juin les résultats de son enquête sur l’attractivité de 300 villes du Grand Paris. Le palmarès classe notre commune au 4e rang de la région et à la première place des Yvelines.
L’enquête menée par les professionnels de l’immobilier se défend d’être une enquête uniquement basée sur le coût de l’immobilier ou le miroir d’une nouvelle enquête des villes et villages d’Île-de-France où il fait bon vivre, mais bel et bien le reflet de l’attractivité des territoires du Grand Paris (hors Seine et Marne).
Ainsi, outre le prix de l’acquisition d’un bien immobilier, 11 critères supplémentaires basés sur des données issues de l’Insee, des différents ministères, des statistiques des mairies... sont croisés afin d’établir un classement en fonction des attentes des futurs acquéreurs et locataires.
Quels sont ces critères ?
- Le prix du logement
- Sa qualité (taux d’équipement en chauffage central, âge et surface des logements…)
- La sécurité (violences physiques, dégradations des biens, criminalité…)
- La santé (nombre de généralistes pour 100 habitants, nombre de lits d’hôpitaux au km2…)
- L’éducation (crèches, collèges, lycées…)
- Les transports en commun (métro, RER, bus, temps de trajet domicile/emploi…)
- L’environnement (surface des espaces verts par habitant, évolution de l’utilisation de la voiture…)
- Le commerce (nombre de commerces tous les 100 mètres…)
- L’emploi (taux de chômage…)
- La culture (musées, théâtres, stades, gymnases…)
- Les revenus
- La fiscalité locale (taxes d’habitation et foncière)
Le prix du logement est basé sur le coût réel d’acquisition du logement en fonction de la surface moyenne propre à chaque ville et non en fonction uniquement du prix au m2.
La ruralité privilégiée par les acquéreurs
Les arrondissements de Paris sont considérés comme des villes à part entière. Mais la multiplicité des critères retenus bouleverse les classements habituellement établis. Ainsi, avec le critère des prix de l’immobilier, les petites villes et villages de caractères situés dans la grande couronne se montrent plus attractifs que les habituelles grandes villes, à l’image de Milly-la-Forêt (4 800 habitants) en Essonne, première de ce classement et notre commune, Saint-Arnoult-en-Yvelines (6 000 habitants), 4e de ce classement régional, devant Versailles (17e) et Saint-Rémy-Lès-Chevreuse (19e). Sans tenir compte du coût de l’acquisition, Saint-Arnoult-en-Yvelines se classe encore 9e, se faisant doubler notamment par 4 arrondissements parisiens.
Source : les Echos
Le point de vue du professionnel : Laurent Meyer, Century 21
« L’APPEL DE LA CHLOROPHILE »
C’est ainsi que j’ai baptisé le contexte immobilier post covid, qui aura poussé la population parisienne à venir s’installer en deuxième couronne, dans nos régions plus vertes et plus agréables à vivre au quotidien.
Le développement massif du télétravail dans les grandes et moyennes entreprises présentes dans la capitale parisienne, a amené cette population urbaine à se poser de vraies questions sur ses habitudes de vie actuelles versus celles qu’elle souhaiterait vraiment et surtout qui la rendrait véritablement heureuse.
Le besoin d’un jardin est synonyme de la recherche d’un nouveau style de vie. Une vie où prendre le temps, une vie avec plus de sérénité et moins de stress qu’engendre souvent une vie dans les grandes villes.
Le Covid aura révolutionné la façon de penser et de vivre des ménages !
C’est ainsi que beaucoup de Parisiens sautent le pas pour des régions plus reculées, moins chères et plus attractives, leur permettant grâce à un budget confortable de devenir propriétaire d’un logement, motivés par des taux d’emprunts encore bas à cette période, ce qui était inespéré dans la capitale au même prix !
La forte demande soudaine associée à une pénurie de biens à la vente faute à des Arnolphiens peu disposés à quitter leur lieu de vie, conscients de leur confort, aura permis au marché de grimper de 10 % en à peine un an ! Un record !