28/06/2022

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L’histoire d’une commune est écrite par les hommes mais elle est aussi contrainte par son environnement.

Est-ce un chapitre d’une fable de La Fontaine ou d’Ésope ? Est-ce un chapitre de l’Histoire Naturelle de Buffon ? Est-ce un paragraphe d’un livre de zoologie ?
Rien de tout cela. « Le serpent, l’escargot et le papillon », c’est la définition de Saint-Arnoult-en-Yvelines donnée par l’urbaniste Philippe Lecoy, directeur honoraire du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Essonne, après avoir étudié le Plan d’Occupation des Sols de la commune.

Pourquoi le serpent ?
Notre commune a été construite à flanc de coteaux, au-dessus d’une vallée creusée par la Rémarde. L’ensemble est entouré de sept collines. On constate 50 mètres entre le lit de la rivière et le point le plus haut. De ce fait, le réseau des routes et chemins serpente sur le territoire pour éviter les pentes trop raides.

Pourquoi l’escargot ?
Il suffit d’étudier l’évolution de la commune depuis 1970. Avant cette date, la ville se composait d’un centre historique avec une motte féodale construite sur le tombeau d’Arnoul, dans un cercle parfait. Lors de l’élaboration du Plan Directeur Intercommunal n°56 dans les années 1960 et de la création de la sortie autoroutière, la commune s’agrandit dans une spirale centrée sur l’ancienne cité médiévale à l’image d’un escargot.

Et le papillon alors ?
Si on regarde attentivement la figure représentée par les limites extérieures de la commune, on constate que cette figure représente schématiquement un papillon.
Nous n’en avons pas terminé avec les parallèles animaliers. Pour l’Éclair de septembre, il sera question du renard et du bouc pour illustrer un autre volet de l’histoire de notre commune.

Source : Ouvrages de la Société Historique et Archéologique de Saint-Arnoult-en-Yvelines.