28/06/2022
La sécurité des biens et des personnes aura occasionné une neutralisation d’une partie du stationnement le long du parc, mais l’opération garantit aujourd’hui la sécurité des usagers.
L’abattage d’arbres émeut toujours une frange de la population. Surtout que les abattages sont bien souvent plus visibles que la plantation de nouveaux sujets. Sur ce point, la mairie a déjà montré sa volonté de contribuer à la revégétalisation de la commune, à l’image de la haie plantée au parc Arsonneau et des 50 arbres rue Jean-Moulin, sans compter les quelques sujets ici et là.
Mais l’opération menée courant juin au parc de l’Aleu avait surtout pour but la mise en sécurité des lieux à l’égard des promeneurs. L’état sanitaire de certains arbres, bien souvent vénérables par leur taille ne laissait pas de doute sur leur avenir à court ou moyen terme, laissant planer le risque d’un accident en cas de chute. En cause, des champignons et des périodes de sécheresse toujours plus nombreuses et plus longues.
Sur ce constat mené par une société spécialisée, l’avenir d’une trentaine d’arbres a été confié aux tronçonneuses. Pour certains, l’issue aura été fatale. Pour d’autres, pour le moment, seul un élagage des branches mortes a été mené. D’apparence majestueux, certains cachaient pourtant un mal qui les rongeait de l’intérieur. « Cet arbre, je l’ai d’abord élagué depuis la nacelle avant de le coucher définitivement. Il n’était pas question de monter dedans », confie le bucheron, tant l’assise de l’arbre était trop incertaine, comme le prouve la photo ci-dessus.
Cette opération entre dans le cadre de la réhabilitation du parc de l’Aleu prévue sur 4 années. À l’automne, de nouveaux arbres remplaceront ceux abattus.