24/04/2025
Dernièrement, L’Éclair publiait un article sur le parc Arsonneau. Faute d’archives disponibles, il ne nous a pas été possible de l’illustrer d’un portrait du médecin qui a donné son nom à ce poumon vert du centre-ville. Mais le hasard a permis d’écrire la suite de cette histoire… photo à l’appui.
Dans son édition de novembre 2024, L’Éclair revenait sur la rénovation du cheminement du parc Arsonneau et retraçait l’origine de son nom. Le docteur Arsonneau était arrivé à Saint-Arnoult-en-Yvelines vers 1932.
Grâce à l’ouvrage de la Société Historique, L’Histoire de Saint-Arnoult à travers les noms de ses rues, nous apprenons que son épouse, Lélia Arsonneau née Desages, était la tante de Claude Bertin, née Desages (1922-2006), la première épouse du réalisateur Yves Robert (1920-2002), célèbre notamment pour La Guerre des Boutons, dont la scène de la sablière a été tournée à Saint-Arnoult-en-Yvelines.
Un visage retrouvé
De passage il y a quelques semaines à Saint-Arnoult-en-Yvelines, Marie-Christine Roelens, habitante de Royan, découvre l’article consacré au parc et y reconnaît une référence à Angles-sur-l’Anglin, petite commune de la Vienne où résidait sa famille maternelle… et où le Dr Arsonneau s’était retiré pour sa retraite.
« J’ai découvert dans L’Éclair un article mentionnant Angles-sur-l’Anglin, où je réside encore chaque été. Ayant appris que la commune ne disposait pas de photo du docteur Arsonneau, j’ai donc contacté un Anglois qui a pu rencontrer Jean-Denis Robert, l’actuel propriétaire de l’ancienne maison du médecin », relate Mme Roelens.
Jean-Denis Robert, photographe, n’est autre que le fils d’Yves Robert et donc le petit-neveu du docteur Arsonneau. En fouillant dans les archives familiales, il a retrouvé un cliché du médecin, daté entre 1977 et 1978. Joint par téléphone, Jean-Denis Robert se souvient très bien de son grand-oncle. « Ma grand-tante et mon grand-oncle n’avaient pas d'enfant. Ma sœur Anne et moi avons maintes fois joué ce rôle. Notre enfance a été bercée entre Saint-Arnoult et Angles-sur-L’Anglin. Je me souviens qu’il était très ami avec Louis Aragon et Elsa Triolet et l’ancien maire Gaston Poupinel. »
Grâce à cette chaîne de coïncidences, non seulement nous avons désormais un visage à associer à ce nom, mais aussi un prénom : Pierre Arsonneau.